Maigre affluence à la réunion Tranquillité et sécurité publique dans le quartier des Batignolles

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Seules une vingtaine de personnes ont bravé le froid lundi 5 décembre au soir pour assister, dans le préau de l’école de la rue Truffaut, à la réunion Tranquillité et sécurité publique animée par Paul Hatte, conseiller de Paris chargé du quartier des Batignolles, et Hugues Charpentier, adjoint au maire du XVIIe chargé de la Prévention et de la Sécurité. M. Eric Zimmerman commandant au commissariat du XVIIe pour la police nationale et M. José Alvès, chef adjoint pour la police municipale dans le XVIIe étaient présents.

 

Hugues Charpentier a tout d’abord rappelé les missions remplies par la Police nationale et la Police municipale à Paris. La première est chargée de tout ce qui concerne les délits (commissariat de la rue Truffaut), alors que la seconde – de création récente, elle a tout juste un an – est chargée de tout ce qui concerne les incivilités sur la voie publique. Forte de 70 agents aujourd’hui et avec pour vocation à atteindre un effectif de 150 personnes à terme, elle couvre un territoire étendu –  il va de la porte Maillot à la porte Pouchet – peuplé de 170 000 habitants. Autant dire, selon les propos même de M. Alvès, qu’elle a « des difficultés à faire face à toutes ses tâches ».

Quatre questions ont été posées par les personnes présentes :

• Que peut faire la police pour mettre fin au système de vente à la sauvette qui gangrène notre quartier ?

• Comment faire face aux incivilités en forte croissance des cyclistes et autres engins dits « de mobilité douce » qui circulent au mépris de règles du code de la route et sui sont devenus un véritable danger pour les piétons, en particulier les personnes âgées ou celles qui ont des difficultés à se déplacer ?

• Quelles ont les règles qui régissent la circulation des trottinettes ?

• L’association ce Colombiens de notre arrondissement a demandé que soient précisées les règles du dépôt de plainte, les ressortissants colombiens étant en bute à de nombreux problèmes. Il leur a été répondu que tout le monde sans exception pouvait déposer une plainte et que la présence d’un interprète faciliterait les contacts.

 

Décourager les vendeurs à la sauvette : un travail de longue haleine

Hugues Charpentier et Paul Hatte ont rappelé que cette lutte est l’une des préoccupations de l’équipe municipale. Qui agit à trois niveaux :

• La police municipale verbalise les vendeurs et leur demande de démonter leurs étals et de libérer l’espace public. Depuis le début de 2022, 650 procès verbaux ont été dressés par la police municipale dont 150 avenue de Clichy et 30 Pont Cardinet.

• La même police municipale et la police nationale frappent les « grossistes » qui alimentent les revendeurs, et investissent les lieux où la marchandise est stockée. Les marchandises saisies sont remises à l’association Emmaüs du bd Pereire.

• Une action conjointe de la mairie, de la préfecture de Police et de la Semaris – qui gère le marché de Rungis où ces « grossistes » s’approvisionnent – a été entreprise pour frapper le réseau à sa tête.

Ils demandent la collaboration de la population qui peut signaler les lieux de stockage – qui sont des lieux insalubres favorisant la prolifération des rats – et les lieux d’approvisionnement.

Le récent numéro 41 du journal de déclic 17/18 – consultable sur le site Internet de déclic 17/18 – a consacré un article sur cette question.

Améliorer la cohabitation des différents usagers de la voie publique

Les vélos, trottinettes électriques, mono-roues, skate-boards électriques sont de plus en plus nombreux sur la voie publique. Eric Zimmermann, en poste depuis trente-cinq ans, souligne que les comportements des conducteurs de ces différents d’engins se sont considérablement transformés au fil du temps rendant la tâche difficile aux piétons et aux forces de l’ordre. Il rappelle que la circulation des trottinettes électriques et autres engins sont interdits sur les trottoirs et dans les zones piétonnes.

José Alvès souligne les difficultés rencontrés pour verbaliser ces engins non immatriculés et dont les conducteurs sont frappés d’une amende de 135 euros mais ne risquent pas de « perdre des points », la conduite de ces véhicules ne nécessitant pas de permis.  « Dès que l’on se met en place pour verbaliser, constate-t-il, les cyclistes se passent l’info et comme par hasard retrouvent un comportement vertueux. »

Une habitante souligne le rôle que pourraient remplir les collèges et les lycées dans l’éducation à la sécurité routière. Eric Zimmermann est convaicu que la modification des comportements prendra du temps, le phénomène vélo étant relativement récent et les Parisiens particulièrement indisciplinés.

Paul Hatte annonce que des compteurs vont être installés sur la place Baret pour comptabiliser le nombre de deux-Roues qui franchissent le terre-plein devant la mairie et mesurer l’efficacité des opérations de police.