La végétalisation de notre quartier progresse à petits pas

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La végétalisation de la placette Biot est unanimement saluée comme une réussite !

Faut-il le rappeler : à l’initiative de déCLIC 17/18, dès 1996, le quartier Cavalotti a été l’un des premiers quartiers de Paris à être labellisé « Quartier vert » ? Une idée qui s’est concrétisée en 2005. Les habitants ne sont pas restés inactifs : en 1999, rue Hégésippe Moreau, deux savonniers ont été plantés pour supprimer le parking situé à l’angle de la Villa des Arts. Plus de vingt ans plus tard, les arbres ont bien grandi et ont donné à cette placette un petit air de nature.

 

Il a fallu attendre bien trop longtemps pour que le mouvement de « verdissement » se répande et s’amplifie à l’initiative de notre association, mais aussi des habitants eux-mêmes, organisés en collectif ou non, mobilisant pour cela différents dispositifs mis en place par la Ville. Revue de détail.

 

Rue Cavallotti : un permis de végétaliser pour une oasis de verdure

Cela se passe au croisement de la rue Cavallotti et de la rue Capron. Une oasis de verdure et un joli petit coin de nature interrompent bien opportunément la marée de scooters stationnés sur la chaussée, le long du trottoir. Ces bacs, faits de planches de bois, disposés artistiquement sur le trottoir accueillent des plantes qui apportent une touche de couleur verte bienvenue, même en plein cœur de l’hiver. Ils ont été installés à l’initiative des habitants du 1 rue Cavallotti qui ont réalisé ce petit miracle. La Ville a apporté la tonne de terre nécessaire, les habitants ont fait le reste. Pour notre plus grand plaisir.

 

Rue Capron : des bacs de plantes pour empêcher le stationnement des scooters

La réfection de la rue Capron, réalisée dans le cadre du quartier vert Cavallotti, a été unanimement saluée et il faisait bon y vivre jusqu’à ce que le quotidien des riverains soit obscurci par la noria de scooters venant se garer sur le trottoir à proximité d’une salle de fitness. Avec le soutien du Comité de quartier Grandes Carrières, et pour un budget modique, une quinzaine de bacs ont été installés sur le trottoir jusqu’alors colonisé par les deux roues, empêchant de fait les scooters de s’y garer.

Inaugurés en grande pompe en présence du maire du XVIIIe et de Myriam El Komri, alors ministre, venue en voisine, les bacs ont continué à recevoir les soins attentifs des riverains. Trois ans plus tard, ils persistent à nous charmer, avec modestie mais avec constance.

 

Une placette végétalisée réussie rue Biot

Dubitatifs devant la profusion d’acier Corten (Comment cela va-t-il vieillir ?), les riverains de la rue Biot ont fait taire leurs réticences au fur et à mesure que les plantes gagnaient en taille, en force et en vigueur, le contenu faisant oublier le contenant.

Peu de gens se souviennent aujourd’hui que cette placette était, il y a encore peu de temps, au mieux un parking pour 2 Roues et au pire le lieu de tous les dépôts de déchets et de déjections… pas seulement canines.

L’équilibre des plantes, bien pensé, résiste aux changements de saisons, même si le printemps est la saison reine. Reste que les services de voierie ne doivent pas baisser la garde : derrière le premier rideau d’arbres, le risque est de plus en plus fort de voir s’installer des dépôts sauvages d’encombrants. Ceux quoi sont chargés de l lutte contre les incivilités doivent multiplier les passages. Pour dissuader, mais aussi pour sanctionner !

 

Un joli mur végétalisé rue des Dames

Depuis plusieurs années, c’est un plaisir de vivre le cycle des saisons en regardant la partie du mur végétalisé située dans le renfoncement de la rue des Dames près du carrefour avec la rue Truffaut. Il a suffi de réserver une petite portion de terre au pied du mur, limitée par un rebord de ciment, et d’installer des plantes grimpantes pour que, jusqu’à 6 m de hauteur, sur des câbles d’acier, une verdure bienvenue habille ce mur autrefois disgracieux, que des dizaines de fleurs égaient pendant la saison. Ce sont des plantes de cette nature que l’on aimerait voir installées sur le mur du 41 avenue de Clichy. Mais c’est une autre histoire !

 

Quatre pieds d’arbre verdis avenue de Clichy de part et d’autre du croisement avec la rue Pierre-Ginier

Le comité de quartier Grandes Carrières a porté ce projet de végétalisation de quatre pieds d’arbres, espérant à terme l’étendre à toute l’avenue. Il faut dire que les pieds d’arbre de l’avenue de Clichy, entre la place et La Fourche, sont les grands perdants d’une rénovation par ailleurs globalement réussie.

Depuis que, l’été dernier, les plaques en acier Corten ont été installées délimitant un espace d’un mètre sur un mètre où on été plantés les végétaux choisis avec l’aide de spécialistes de la mairie du XVIIIe. Une demi douzaine d’habitants se penchent régulièrement sur l’état des plantations en regrettant toutefois l’incivilité des passants qui y jettent mégots et autres détritus et des indélicats qui volent les plantes les plus petites. Sans oublier les dégâts occasionnés par les pigeons !

Contre vents et marées, ils continuent de porter ce projet et l’ensemble est plutôt réussi.

 

Des pots aux couleurs du Paris Olympique rue Pierre-Ginier

A l’initiative du Comité de quartier Grandes Carrières, à l’origine, cinq pots de grande taille aux couleurs du Paris Olympique ont été posés sur le trottoir sud de la rue Pierre-Ginier. Las, un matin, il a fallu bien se rendre à l’évidence : le bac de couleur bleue avait disparu. On se demande quels moyens de levage et de transport ont été utilisés pour subtiliser un pot de près de 2 m de haut et pesant plus d’une tonne ! Autre avatar, l’un des bacs est resté couché sur le côté de nombreuses semaines avant que la Ville ne se décide à le relever.

Cette installation est loin de faire l’unanimité, les remarques le plus souvent entendues étant l’inadéquation entre la taille des pots et celles de plantes qui les occupent. Il paraît que la raison de cette petite taille est à chercher dans la difficulté d’arrosage de tels bacs. Une difficulté que d’autres implantations du même type semblent avoir réussi à surmonter!

 

La placette du 39-41 avenue de Clichy : un budget participatif en cours de finalisation

   

C’est aussi pour supprimer le stationnement sauvage, cette fois des voitures venues fréquenter les kebabs voisins, que déCLIC 17/18 a déposé en 2017 un projet de budget participatif : « Humaniser la placette du 39-41 avenue de Clichy ».

Ce n’était pas gagné : cette année là, victimes de leur succès, les projets de végétalisation avaient été exclus des possibilités de financement par le Budget participatif, les services de la DEV (Direction des espaces verts) ne pouvant plus faire face à leur entretien. Il a fallu que notre association prenne l’engagement de les entretenir – merci à la copropriété du 39 qui a décidé de pourvoir à leur arrosage – et de passer régulièrement les nettoyer pour que ce projet soit retenu.

Les Parisiens ontété séduits mais il a fallu encore deux ans pour qu’enfin une douzaine de bacs soient installés l’été dernier. Les plantes provisoires qui les garnissaient ont été ôtées en novembre. Début mars, des plantes "défnitives" ont été installées. Il reste encore du travail pour que la placette devienne agréable. En particulier l'installation de plantes grimpantes sur le mur. Il faut au préalable faire ôter le panneau publicitaire Decaux. La mairie du XVIIe s'y est engagée. Combien de temps cela prendra-t-il ?

 

Trois bacs de plantes au carrefour La Fourche

L’adoption d’un budget participatif  « Poursuivre la végétalisation des rues du XVIIe arrondissement » et l’engagement pris par un adhérent de déCLIC 17/18 de les entretenir a permis l’installation de trois bacs de grande taille à La Fourche. Récemment posés sur le trottoir, ils ont reçu de jolis arbustes aux branches d'un beau rouge. Dommage que les feuilles ne soient pas persistantes !

 

Rue Saint-Jean : une transformation réussie

Les habitants sont unanimes pour saluer la transformation de la rue Saint-Jean, fruit du dépôt d’un budget participatif en 2015. La chaussée a été magnifiquement refaite et les trottoirs ont été équipés de bacs de taille moyenne plantés d’espèces au développement limité mais résistantes à la sécheresse. Un appel à volontaires pour leur entretien et leur arrosage a été lancé par la DEV. Avis aux amateurs !

 

Rue Dautancourt : des potelets fleuris près de l’école

Autre permis de végétaliser aux dimensions plus modestes mais idéalement situé près de l’école située au 16 rue Dautancourt, les pots de fleurs posés sur les potelets de fer qui bordent le trottoir apportent une touche de gaieté bienvenue. Ils semblent plutôt bien résister à l’usure du temps.

 

Place de Clichy : un olivier en mémoire de Omar Habib

Il y a quelques mois, sur la place de Clichy, au croisement avec la rue Biot, en face de la librairie de Paris, un grand bac dans lequel un olivier a trouvé place a été installé. Il s’agit d’honorer la mémoire de Omar Habib qui fut longtemps kiosquier place de Clichy qui a animé l’association  « Du côté de la place de Clichy ».

I

Il est difficile d’être ici exhaustif mais il faut encore signaler le verdissement réussi de la rue de la Jonquière et celui du trottoir de la partie nord de l’avenue de Clichy devant le nouvel Intermarché. Il faudrait aussi parler de la placette de la rue Davy, du carrefour Guy Môquet avenue de Saint-Ouen, et des nombreuses initiatives de pieds d’arbre qui fleurissent un peu partout et sur lesquelles nous pouvons avoir une opinion pour le moins réservée. Ce sera l’objet d’un prochain article…

 

Date de publication : 
21 février 2020