déCLIC 17/18 Rapport d’activité 2021 pour l’Assemblée générale du 18 décembre 2021

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lobbyiste / catalyseur/ empêcheur de penser en rond

 

Voici deux ans que nous n’avons pu tenir notre Assemblée Générale annuelle. En cause, bien sûr, la pandémie qui, de confinement en relâchement, a bloqué une part importante de la vie sociale.

Cette AG du 18 décembre 2021 a un goût de retrouvailles. Quels que soient nos efforts pour maintenir le lien avec les adhérents, l’échange « en présentiel » comme on dit reste irremplaçable.

 

Pendant ce temps, à la faveur de la pandémie et sous prétexte d’y remédier, la mairie de Paris a avancé ses pions, lançant un processus de « transformations de la voirie » et multipliant les initiatives - des méga-pistes cyclables aux méga-terrasses de café.

Pendant ce temps, la mise en œuvre de dossiers sur lesquels nous travaillions depuis des années, enfin bouclés, est retardée à cause d’incohérences administratives ou du seul fait du Prince pour une raison subalterne.

Dans cette période difficile, loin de baisser les bras, nous avons fait davantage que « préserver l’outil » en attendant les jours meilleurs. Il était impératif de conserver le contact avec les adhérents et de maintenir la pression sur les élus.

 

L’installation des coronapistes, emblématique de la politique de la mairie de Paris

Apparues autour du 15 juin 2020 dans notre quartier comme dans d’autres secteurs parisiens, sans aucune concertation, elles ont été présentées comme provisoires et destinées à alléger la fréquentation du métro pour des raisons sanitaires. Elles ont très vite produit les effets pervers qu’on ne rappellera pas ici, les n° 37, 38 et 39 du Journal de déCLIC 17/18 traitant ce sujet. Les travaux de pérennisation ont commencé le 15 novembre entre la place Clichy et la Fourche. Prévus pour durer trois mois, il est à craindre qu’ils ne dérapent, compte tenu du peu d’intervenants présents au quotidien sur le chantier. Devraient suivre les travaux sur l’avenue de Saint-Ouen, plus longs encore, on le redoute. Les usagers des bus, cette fois encore, sont les grands perdants. Depuis toujours, nous disons oui aux pistes cyclables mais pas à celles là, surdimensionnées et imposées sans consultation.

Nous avons pris position. Nous n’avons pas été entendus par les élus responsables. Jusqu’où aller ?

Nous devrons en débattre.

 

La mairie de Paris a facilité l’installation des méga-terrasses des bars et des cafés-restaurants

Au prétexte de leur sauver la mise après des semaines de confinement, la Ville a permis à des milliers que cafetiers et restaurateurs d’installer des terrasses toujours plus vastes, y compris pour les établissements qui n’avaient jamais eu ce « droit à terrasses ». Dans nos quartiers comme partout dans Paris, en quelques jours, les trottoirs furent occupés, voire le trottoir d’en face, au dépens des aires de livraison, les passants étant réduits à marcher sur la chaussée, les riverains subissant tapage diurne et nocturne dans des rues entières. Certaines, comme la rue Biot, ont été totalement vouées à ces commerces. Pour les terrasses comme pour les coronapistes, l’éphémère sera institutionnalisé et, dès le printemps 2022, l’occupation du domaine public reprendra avec son cortège de nuisances.

Avec l’association Vivre Paris, nous avons tenté de faire entendre la voix des habitants. Sans trop de résultats reconnaissons-le, mais la presse a largement relayé ces protestations. Au moins avons-nous contribué à la décision de la mairie du XVIIe de décréter la fin de la piétonisation de la rue Biot. Le but est aussi de « marquer le terrain » pour le printemps prochain : une redevance sera, cette fois, demandée et la mairie de Paris assure qu’elle sera plus exigeante sur l’aspect des terrasses et le respect des horaires. Peut-on y croire ?   

 

Parcours des peintres impressionnistes, réhabilitation de la sortie du métro La Fourche : bloqués

Deux gros dossiers auxquels nous avons travaillé pendant plusieurs années, adoptés l’un et l’autre à l’occasion des budgets participatifs. Dans chacun de nos Journaux, depuis deux ans, nous avons largement présenté ces dossiers : on se réfèrera aux n° 37, 38 et 39 de notre journal. Ces dossiers sont bouclés, au prix d’un travail approfondi de notre association, en lien avec nos partenaires, la RATP et la DAC. Et la mise en œuvre devait commencer en janvier 2021 pour le Parcours, en janvier 2022 à La Fourche.

Les blocages incombent pour le second à un service financier de la mairie de Paris qui ne sait pas comment techniquement verser de l’argent à la RATP, le principe étant acquis, et pour l’autre aux hésitations de l’adjointe au patrimoine de la maire de Paris qui n’apprécie pas l’esthétique des supports (municipaux) des panneaux et remet en cause l’ensemble de ces supports dans tout Paris… Comment sortir de ce tunnel ?

 

Un peu de soleil dans l’eau froide, une entrée supplémentaire au cimetière Montmartre rue Ganneron

Nous en portons le projet, avec d’autres, depuis dix ans. Cette entrée sera aménagée face aux 57-59 rue Ganneron, avec une inauguration prévue en février-mars 2022. Le lieu retenu est précisément celui que nous avions repéré. Sans grand mérite car, dès 1911, la ville de Paris avait envisagé ici même un portail classique. Cent-dix ans plus tard, nous aurons droit à une porte métallique plus modeste, minimaliste même : 0,96 m de large et 2,20 m de haut, ouvrant sur le cimetière par un escalier de quatre niveaux. Ne boudons pas notre plaisir, d’autant que les heures d’ouverture seront les mêmes qu’à l’entrée de l’avenue Rachel.

Et la mairie du XVIIIe semble abandonner son curieux projet de piétonniser la rue Camille-Tahan, modeste impasse qui, de la rue Cavallotti bute sur le mur du cimetière Montmartre. La demande émanerait de quelques parents de l’école voisine. En mai dernier, à notre initiative, une trentaine de riverains, craignant que de bruyants fêtards investissent les lieux, ont rencontré sur place trois adjoints au maire du XVIIIe qui disent avoir pris bonne note de ce rejet, au moment où la mairie de Paris se propose d’ouvrir les cours des écoles les samedis de 10 h à 17 h.

 

Dans cette période difficile, nous avons fait mieux que « préserver l’outil ». En intervenant auprès des élus, eux qui décident, avec certes des résultats mitigés. Et en maintenant le contact avec les adhérents de déCLIC 17/18.

• La publication du Journal DECLIC 17/18 en est le vecteur principal avec notre site et notre Facebook

Après le n° 37 (automne-hiver 2020), nous avons renoué avec le rythme de deux publications par an, le
n° 38 (printemps-été 2021) et le n° 39 (automne-hiver 2021). Le Journal est adressé aux adhérents et aussi à l’ensemble des élus des secteurs où nous intervenons. Nous savons qu’il est attendu et commenté.

Notre site internet www. declic1718.org est actualisé jour après jour et enrichi : informations, dossiers et l’intégralité des 20 plus récentes livraisons de notre Journal. Par le nombre de visites quotidiennes, Il rencontre un succès grandissant, comme le Facebook déclic 17/18 où nos prises de position suscitent intérêt et parfois polémique. Un certain nombre de mails déclic 17/18 informe ont été adressés aux adhérents dont nous avons l’adresse internet (90 % d’entre eux).

 

• L’Assemblée générale annuelle du 18 décembre 2021 peut être le symbole de la reprise de la vie associative « normale ». En décembre 2020, nous n’avions pu la réunir mais un document posté à l’ensemble des adhérents leur avait alors permis de voter sur les rapports financier et d’activité 2020 : 75 adhérents avaient répondu.

Date de publication : 
14 février 2022